Le diable s’habille en Prada

Si tu cherches une raison de (re)découvrir « Le diable s’habille en Prada », imagine un film qui allie avec brio élégance, humour et satire, tout en nous plongeant dans l’univers fascinant de la mode. Adapté du best-seller de Lauren Weisberger, ce long-métrage nous transporte au cœur de l’industrie de la mode des années 2000, une période audacieuse et glamour. Réalisé par David Frankel et sorti en France le 26 septembre 2006 (30 juin 2006 aux USA), le film dévoile les coulisses impitoyables de la mode à New York, tout en jetant un regard aiguisé sur les relations professionnelles et les sacrifices que la réussite peut exiger.

Bande annonce « Le diable s’habille en Prada » (VF)

Synopsis : Le film suit Andrea Sachs (interprétée par Anne Hathaway), une jeune diplômée de l’université de Northwestern qui rêve de devenir journaliste. Elle décroche un stage chez Runway, un prestigieux magazine de mode dirigé par la redoutable Miranda Priestly (interprétée par Meryl Streep). Bien qu’Andrea n’ait aucune affinité avec l’univers de la mode, elle se retrouve plongée dans un monde d’exigences extrêmes, de tendances et de rivalités. Sous la pression de Miranda, elle doit naviguer entre son intégrité personnelle et les attentes du secteur, ce qui l’amène à remettre en question ses choix de vie.

  • Meryl Streep : Miranda Priestly
  • Anne Hathaway : Andrea Sachs
  • Emily Blunt : Emily Charlton, la première assistante de Miranda
  • Stanley Tucci : Nigel, le directeur artistique du magazine
  • Adrien Grenier : Alex, le petit ami d’Andrea

1. Une adaptation d’un best-seller acclamé


Adapté du roman à succès de Lauren Weisberger, publié en 2003, le film a su capter l’essence de l’ouvrage, qui décrivait avec ironie et subtilité l’envers du décor de la mode. L’auteure, elle-même ancienne assistante d’Anna Wintour, célèbre rédactrice en chef de Vogue, a donné un aperçu réel et croustillant des coulisses d’une industrie où règnent haute couture, stress intense et glamour. Ce lien avec le monde réel rend l’histoire encore plus fascinante pour ceux qui s’intéressent aux dessous des industries prestigieuses.

2. Une plongée dans la mode des années 2000


Le film est une véritable capsule temporelle pour revivre les tendances de la mode des années 2000. Des sacs à main Fendi aux talons Jimmy Choo, en passant par les trench-coats Burberry, tout y est. On se délecte de voir des pièces iconiques défiler à l’écran, tout en revivant cette époque où la mode était audacieuse, riche en textures et où les créateurs stars comme Galliano, Gaultier et Lagerfeld régnaient en maîtres. Chaque scène est un hommage à cette époque, ce qui en fait un plaisir visuel pour les fashionistas.

3. Des costumes à 1 million de dollars : la mode à l’honneur


L’une des caractéristiques majeures du film réside dans la qualité et le luxe des costumes. Avec plus d’un million de dollars investis uniquement dans les tenues, il s’agit d’un véritable défilé de haute couture à l’écran. Patricia Field, la légendaire costumière derrière « Sex and the City », a orchestré ce spectacle visuel, en créant des looks qui ont non seulement marqué le film mais aussi la culture populaire. Andrea Sachs, incarnée par Anne Hathaway, commence avec un look décontracté de « fille normale » pour se métamorphoser en une icône de la mode, et chaque tenue suit cette évolution avec finesse et créativité.

4. Des scènes mythiques qui ont marqué la pop culture


Des moments du film sont devenus tellement célèbres qu’ils sont maintenant ancrés dans la culture populaire. L’une des plus mémorables est sans aucun doute la tirade de Miranda sur le bleu céruléen, dans laquelle elle explique avec condescendance à Andrea l’impact de la haute couture sur la mode de masse. Ce monologue démontre à quel point même les plus petits détails de mode influencent nos vies. La scène est devenue une référence pour illustrer la complexité du secteur de la mode, où chaque nuance compte.

5. Meryl Streep en impériale Miranda Priestly


Meryl Streep est tout simplement magistrale dans ce rôle. Elle parvient à incarner Miranda Priestly, figure autoritaire et intimidante, avec une profondeur rare. Miranda, bien qu’elle soit froide et distante, n’est jamais unidimensionnelle. Derrière ses ordres secs et son visage impassible, on entrevoit une femme qui a sacrifié une grande partie de sa vie pour atteindre ce niveau d’excellence. Le charisme de Streep dans ce rôle lui a valu une nomination aux Oscars, et elle a redéfini le concept de « patronne redoutable » à l’écran.

6. Des interactions à mourir de rire entre Andrea et Emilie


Le duo Andrea (Anne Hathaway) et Emilie (Emily Blunt) fonctionne à merveille, avec des scènes remplies de sarcasme, d’ironie et de petites piques qui font mouche. La rivalité entre Emilie, obsédée par sa carrière, et Andrea, au début peu intéressée par la mode, est un ressort comique important du film. Les situations absurdes, comme la quête des invraisemblables « steaks parfaits » ou du manuscrit d’Harry Potter avant sa sortie, donnent lieu à des moments d’anthologie.

7. Une bande originale irrésistible

Madonna : « Vogue »
Alanis Morissette : « Crazy »

Ce film ne serait pas le même sans sa bande-son qui fait vibrer chaque scène. La musique est un élément clé qui accentue le glamour, l’énergie et le rythme effréné du monde de la mode.

KT Tunstall : « Suddenly I see »

On y retrouve des artistes emblématiques tels que Madonna avec « Vogue », un titre qui colle parfaitement à l’univers du film, ainsi que U2, Alanis Morissette, Jamiroquai et KT Tunstall, parmi d’autres. Chaque morceau est soigneusement choisi pour renforcer l’ambiance chic et dynamique de chaque scène, ajoutant une touche de modernité à l’ensemble.

U2 : « City of Blinding Lights »
Seal : « Crazy »

8. Une histoire inspirante : L’ascension d’Andrea


Le parcours de Andrea Sachs est au cœur du film, et bien que le cadre soit glamour, son histoire est universelle. Elle incarne le dilemme de nombreuses personnes : jusqu’où aller pour réussir dans sa carrière ? Le film aborde la question du compromis entre ambition et valeurs personnelles, et la manière dont on peut se perdre dans une quête de succès qui finit par dévorer l’identité. Cette histoire de transformation, de découverte de soi et de résilience est une belle leçon de vie déguisée sous les paillettes de la mode.

9. Emily Blunt : La révélation


Si Meryl Streep domine le film, Emily Blunt est la grande révélation. Son interprétation de Emilie, l’assistante snob, rude et désespérément ambitieuse, a marqué les esprits. Son humour sec et son obsession pour rester mince et parfaite (« Je mange rien, juste un cube de fromage quand je me sens sur le point de m’évanouir ») ont fait d’elle un personnage aussi mémorable qu’attachant. Le succès du film a d’ailleurs propulsé sa carrière, et on comprend pourquoi en la voyant évoluer dans ce rôle.

10. Une satire brillante du monde du travail


Sous son apparence légère, le film est une satire intelligente des excès du monde du travail et de la pression dans les industries ultra-compétitives. Que ce soit l’obsession pour l’image, les horaires démesurés, les sacrifices personnels, ou la façon dont le pouvoir peut isoler ceux qui le détiennent, « Le diable s’habille en Prada » explore ces thématiques avec une touche d’humour et de réalisme. C’est une critique subtile de la manière dont certaines carrières peuvent écraser les individus, tout en les laissant vides émotionnellement.

Avec tous ces éléments, « Le diable s’habille en Prada » est bien plus qu’un simple film sur la mode. C’est une œuvre intelligente, drôle, et pleine d’humanité qui continue d’inspirer et de divertir près de 20 ans après sa sortie. Que ce soit pour la mode, les performances d’acteurs, ou les leçons de vie, ce film mérite définitivement d’être vu et revu.

 

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